Cuatro detenidos tras la segunda noche de altercados en Roquetas
La segunda noche consecutiva de disturbios en el barrio de las 200 Viviendas de Roquetas de Mar (Almería) ha terminado con cuatro subsaharianos detenidos y con un agente de la Guardia Civil herido. La Policía sigue buscando al presunto agresor del joven senegalés en la localidad almeriense de Roquetas de Mar. El joven fue asesinado a puñaladas la noche del sábado lo que produjo diversos altercados de consideración en el barrio.
Los últimos arrestados por desórdenes públicos y delitos de atentado y resistencia grave a la autoridad, a los que se suman los otros cuatro apresados durante los incidentes acaecidos en la madrugada de ayer, proceden de Guinea Bissau y de Senegal.
Tras una tarde de domingo aparentemente en calma, la segunda noche de enfrentamientos empezó cuando un vecino que caminaba asustado por el barrio sufrió una caída accidental y precisó de atención sanitaria.
La ambulancia que se trasladó al lugar para auxiliar al hombre fue recibida por numerosos subsaharianos que trataron de atacar al personal sanitario a pedradas y botellazos.
Una noche más se levantaron numerosas barricadas de contenedores ardiendo en los alrededores de la Plaza de Andalucía, donde la Guardia Civil fue dispersando a los pequeños grupos que se formaban, con la orden de intervenir ante cualquier incidente.
Riot in Spanish resort town after immigrant dies in stabbing
Monday September 8 2008
Immigrants went on the rampage yesterday after a Senegalese man was stabbed to death in a southern Spanish resort town popular with British expatriates.
Barricades were erected, at least two houses were set on fire and nine cars were damaged in Roquetas de Mar, a small town 15 miles east of Almería.
The violence flared in an area with a large immigrant population after the 28-year-old man died. Firefighters, trying to put out the blazes, described the scene as a «pitched battle» between immigrants and riot police.
Police said the violence, which started just before midnight on Saturday, was brought under control at 5am.
Four men were arrested, two from Guinea Bissau, one from Nigeria and one from Sudan.
Four police officers were injured. A spokesman said: «For reasons which the police are investigating, [the man] was attacked by a person from the neighbourhood who police are looking for.»
The scenes on the streets of the resort town in Andalucia, which has a population of 71,000, were more reminiscent of riots in the suburbs of Paris.
It is the worst rioting involving immigrants in the region since 2000, when three murders in nearby El Ejido were carried out in the space of two weeks. They were apparently committed by Moroccans, and triggered racist violence that led to 23 arrests and 50 injuries and prompted an official protest from Morocco.
Sénégal – Conflit – Immigration
Espagne : violents affrontements entre la police et des immigrés africains
Le meurtre d’un Sénégalais a déclenché la colère des habitants d’un quartier pauvre d’Andalousie
Des affrontements ont éclaté, dans la nuit de dimanche à lundi, entre la police et des habitants d’origine africaine dans un quartier pauvre de la localité de Roquetas de Mar, près d’Almeria, dans le sud de l’Andalousie. Il s’agit de la deuxième nuit d’émeutes après le meurtre, samedi, d’un Sénégalais tué à l’arme blanche.
Depuis samedi, le quartier pauvre de la ville de Roquetas de Mar près d’Almeria, dans le sud de l’Espagne, est le théâtre d’affrontements entre la police et les immigrés africains. Suite à l’annonce du meurtre d’un Sénégalais de 28 ans à l’arme blanche, plusieurs immigrés clandestins sont descendus dans la rue pour demander réparations. « Si justice n’est pas faite sur cette affaire, un autre gitan tuera un autre noir sans qu’il ne se passe rien », ont déclaré des Sénégalais aux journalistes
Un règlement de compte
Le jeune homme aurait été tué par un membre de la communauté gitane à la suite d’une dispute autour d’un trafic de drogue. Selon le président de l’ONG Almería, Juan Miralles, interrogé par le quotidien espagnol El Mundo, la victime aurait essayé de s’interposer lors d’une dispute entre un Sénégalais et un gitan et aurait reçu un coup de poignard. Le ministère espagnol de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a estimé lundi que la mort du Sénégalais était un cas isolé et que la Garde civile « croyait connaître l’identité de l’assassin ». Interrogé à ce sujet, le sous-préfet d’Almeria, Miguel Corpas, a déclaré sur le site internet du journal local El Almeria que l’origine du meurtre est « un règlement de compte pour la vente de stupéfiants, peut-être liée à une dette économique », espérant que cette explication excluait des « affrontements entre Gitans et Subsahariens » dans l’avenir.